♠ Leigh Ambrose ♠

Votre Personnage:

Nom : Ambrose

Prénom : Leigh

Age : 27 ans

Sexe : Masculin

Bateau : Aucun. Je veux qu'il ait son propre bateau. (Petite note là-dessus à la fin.)

Rang : Capitaine dans ce cas.

Histoire (minimum 4 ligne) :
Premier chapitre.

La mer...Ou l'océan, peut être. J'ai toujours eu peur de l'eau. Elle est sombre. Elle est inquiétante. Nous ne pouvons savoir ce qu'il y a dedans, sous ces remous hésitants qui se jetaient sous la coque du navire. Je saisis le bastingage, et ma petite tête s'y pencha. L'onde ténébreuse frappait le bois humide, inlassablement. J'avais terriblement envie de savoir ce qui s'y cachait, mais, plus je m'en rapprochait, plus mon ventre se nouait. Je n'avais pas spécialement le mal de mer, non, j'aimais sentir ces rebondissements imprévus de la navigation, mais, d'après mes parents, je possédais cette désagréable capacité d'être effrayé par ce liquide salé. Je ne savais plus comment ça s’appelait. C'était tout de même dérangeant. Mes yeux se levèrent vers la proue de l'énorme galion. Elle n'était pas belle, pas comme les autres bateaux décorés de licornes ou de serpents de mers. Mais, mes parents appellent ceci des pirates. Ils sont mauvais, d'après eux. Je ne connais rien de ces "barbares", comme on les nomme si bien ici. Je n'en ai jamais vu. Mais je n'avais que six ans. L'atmosphère était étouffante, à la fois brumeuse et salée, si bien que l'humidité se collait aux vêtements. J'avais froid, mais, par pure flemmardise, je n'allais pas me chercher de manteau. L'horizon, lui, était vide. Aucun signe de vie, juste cette épaisse fumée blanche qui rasait les nombreuses vagues, en s'élevant vers le ciel d'un gris opaque. Quel merveilleux temps, il faisait presque noir. Des pas résonnèrent sur le sol de bois, et deux mains rassurantes se posèrent sur mes épaules. La grande personne s'accroupit élégamment derrière moi, puis, doucement, posa sa tête sur mon épaule droite. Ses lèvres chaudes s'approchèrent de ma joue, et elle murmura près de mon oreille.

- Qu'est ce que tu fais, Leigh ? Tu n'as pas froid ? Oh, je vois, tu admires l'océan...
- Il est beau, mais il me fait peur, mère, pourquoi ?
- Parce qu'il est dangereux, mon chéri. Tu verras, moi et ton père, nous serons toujours là pour te protéger, alors n'aie crainte.
- C'est une promesse ? Alors jure-le !
- Je le jure.

Elle déposa un baiser sur mon front. Un sourire enfantin égaya mon fin visage, aussi parfait que celui de ma mère, cette femme magnifique aux cheveux d'ors. Elle me serra dans ses bras, et cette agréable douceur empoigna mon coeur. L'enfance est une chose...Pathétique, innocente. Suis-je dur ? Oh, voyez-vous, ce n'est que l'absurde vérité. Elle est effrayante, cette vie, cruelle...Cruelle de faire des promesses qu'il est impossible de tenir. Je voguais sur les mers depuis ma naissance, en compagnie de mon père, capitaine d'un navire de la flotte corsaire au service de la reine d'Angleterre, de son fidèle équipage, et de ma mère, sa femme donc, seconde de ce vaisseau. Elle avait l'air tellement fragile ainsi, mais, je me demandais parfois si elle était en fait plus redoutable que mon paternel. Chaque jour de chaque mois, de chaque année, nous voguions sur les flots, sans cesse, nous faisions des interminables allers-retours entre des ports inconnus et l'Angleterre, la belle Angleterre. Et parfois, il y avait des batailles. Inévitables. Mais, jamais il n'y avait de morts, jamais je ne sus pourquoi. Sûrement était-ce l'incroyable capacité du capitaine à réfléchir. Cependant, les pirates étaient tous livrés à la Marine. Je n'avais jamais eu le droit de les voir, ma mère m'en avait toujours empêché. Et nous touchions des primes lorsque la royauté était satisfaite. Nous étions riches, car, en plus de ça, venaient s'ajouter les trésors dénichés. Corsaires, oui, nous étions des Corsaires. J'aime ce mot. Il sonne brutal et dur, mais glisse comme un serpent à l'affût. Ma cabine, sur ce bateau, était petite, mais suffisamment grande pour un enfant comme moi. Chaque jour, lorsque je m'ennuyais, j'y étudiais patiemment les ouvrages laissés par mes aïeux. C'était intéressant, car, j'en apprenais sans cesse. Ma mère disait souvent que ce genre de choses étaient très utile, alors je la croyais, puisqu'elle avait raison. Ainsi, ma vie s'écoulait lentement, sans encombres. Pour tout vous dire, elle serait presque devenue lassante.
Un jour, à l'âge de mes neuf ans, moi et ma famille débarquâmes une nouvelle fois, parmi tant d'autres, au port habituel en Angleterre. Une calèche nous attendait, et nous y montâmes. Elle nous mena jusqu'à Sa Majesté, où mes parents purent s'entretenir avec elle. Mes yeux couleur de terre profonde détaillèrent longuement les épées suspendues aux prestigieuses tapisseries, émerveillés. Un membre de la garde royale s'approcha alors de moi, le sourire aux lèvres. Il s'accroupit à ma hauteur.

- Vous aimez les armes, monsieur Ambrose ? commença-t-il, avec un ton d'exagération.
- Mon père a dit que, si je voulais devenir un bon Corsaire, je devais savoir les manier comme un maître. C'est vrai ? répondis-je innocemment.
- Ah, bien sûr que c'est vrai. Quelque chose me dit que tu es un bon p'tit gars, Leigh, déjà loyal à ton âge...

Il caressa mes cheveux, conservant son amical sourire. La voix de ma mère retentit alors, et ses pas se firent proches. Elle héla le garde, et la salua chaleureusement. Mes parents avaient des connaissances partout. Ils étaient comme devenus "célèbres", en quelque sorte. C'est à cet instant qu'elle me prit par les épaules, et que son visage se fit grave. Elle me parla alors avec un sérieux exemplaire, une attitude comme je ne l'avais jamais vue encore. Je sus, alors, que c'était terminé, que ce ne serait plus comme avant.

- Leigh...Nous avons quelque chose d'important à te dire. Sa Majesté nous a confié une mission capitale, elle est différente de toutes les autres, qu'ensemble, nous avons accompli jusqu'à maintenant. Leigh, s'il te plaît...Laisse-moi parler, ne m'interrompt pas. Ton père et moi, nous allons partir quelque part, nous te pouvons pas t'emmener. Je suis désolée, mais, je t'assure que nous reviendrons, tu verras, nous ne serrons pas longs. Tu vas rester avec Clain, un membre de la garde royale, il saura te protéger, et, tu sais, il va même t'entraîner.
- Je ne veux pas ! Non ! Je veux venir avec vous ! Mère, vous m'avez promis !
- Leigh ! Nous avons peur pour toi ! Tu restes ici, n'ai-je pas été claire ?!

Mes yeux s’écarquillèrent, puis se rougirent. J'avais été comme choqué de voir ma mère me crier dessus, comme si elle me grondait, après tant d'années où elle n'avait jamais levé la voix lorsqu'elle s'adressait à moi. Les larmes affluèrent bientôt, impossibles à retenir. Cette scène avait tout de celle d'un enfant gâté demanda quelque chose à ses parents, une requête qui lui était sèchement refusée. C'était vrai, j'avais été un enfant gâté. Comme c'était triste. Allons, partez, et ne revenez plus jamais dans ce cas. C'est le moi d'aujourd'hui qui vous parle, le gamin que j'étais n'aurait su dire cela, même si, je leur en voulais énormément de me faire ça. Bien. Clain va s'occuper de moi, dans ce cas. Merci, Majesté, quelle ironie.

Deuxième chapitre.

Mes parents n'étaient plus là, depuis quelques jours déjà. C'était cet homme, du nom de Clain, qui se chargeait de moi. C'était celui qui m'avait posé des questions chez la reine. Ce garde était toujours souriant, d'après ce qu'on disait, c'était lui-même qui s'était proposé pour me prendre sous son aile. Je ne savais pas pourquoi, mais j'avais l'envie terrible de le lui demander. Il était incroyablement gentil avec moi. Pour une courte description, il était grand, brun, les cheveux en bataille, et des yeux couleurs feuille d'olivier. Une sorte de gris mélangé au vert, toujours rempli de sympathie à mon égard. Il maniait les armes à la perfection, de tel que j'étais émerveillé à chacun de ses mouvements rapides. Sa Majesté choisissait bien ses gardes, apparemment. Je devais faire mes preuves si je voulais à mon tour gagner son éternelle reconnaissance. Ainsi donc, je suivais ce Clain partout.

- Leigh, tu dois apprendre à nager.

Ce sont ces paroles-ci qui me troublèrent. Pourtant, il n'y avait rien d'étonnant là-dedans, mon tuteur avait dit ceci avec le même ton que d'habitude, doux et calme, seulement...J'étais effrayé. Il m'avait emmené sur une des plages environnantes, recouvertes de sables, mais surtout de roches. D'après lui, c'était le jour idéal pour commencer, un soleil cuisant, par l'ombre d'une brise, une mer plate. Il rentra d'abord dans l'eau, tout en racontant ses habituels baragouinages, comme quoi il fallait vraiment savoir nager si je voulais à mon tour partir en mer, que c'était utile pour pouvoir s'échapper, et un tas d'autres explications mielleuses. Mais, j'étais décidé, je n'irais pas dans l'eau. Il se tourna vers moi, me tendant sa main. Elle avait été rassurante. Oui, avait. Mais, vu sous cet angle, c'était la main du Diable. Il s'entêta, esquissant un petit geste de la tête pour m'inviter à venir. Je n'en fis rien. Il soupira.

- C..Clain...L'eau, elle me fait peur !
- Allez, Leigh, tu n'es plus un gamin, rejoins moi.
- Non !
- Assez ! C'est un ordre !

Son ton faussement sérieux dénoncé par l'expression amusée de ses yeux me fit sourire. Il fit un grand pas dans ma direction, soulevant des vagues, et, brusquement, saisit mon poignet, me tirant dans le liquide tétanisant de toutes ses forces. Je ne pus m'empêcher de me débattre, totalement affolée. L'eau, qui pourtant n'était pas froide, imbibait mes vêtements, et vanait les coller à ma peau. Sans que je ne puisse les retenir, mes larmes inutiles affluèrent, et ma gorge se serra dans un étau de fer. Un hurlement déchira mes poumons. Choqué par ma réaction, mon grand ami me sortit de l'onde salé, gagnant la terre ferme. J'avais plié mes genoux et enfouit ma tête dans le creux qu'ils formaient, les entourant de mes bras. Mon corps entier tremblait, secoué par de petits spasmes. Clain s'approcha de moi d'un air abattu et me frotta vigoureusement le dos. Son geste me transperça littéralement le dos, si bien que mes bras le repoussèrent avec une force hargneuse.

- Non !!! Il est là, arrêtez ! Père ! Père ! Aidez-moi...

J'avais hurlé, faisant inconsciemment reculer le garde royal. Les larmes avaient creusé des sillons humides sur mes joues. J'étais terrifié. Terrifié de ce jour-là, où il s'était passé quelque chose. Monsieur Clain s'agenouilla devant moi, et posa ses mains sur mes genoux. ll me regarda droit dans les yeux, et effaça son sourire.

- Il s'est passé quelque chose, Leigh ? S'il te plaît, raconte-moi, je veux t'aider. Tu ne devrais pas avoir peur. Je suis là, moi.
- Monsieur Clain...C'était...Je sais plus, j'étais trop jeune...Avec mes parents, on était sur le galion, et puis, je ne sais pas, je suis tombé du bastingage, il faisait tellement froid...L'eau, elle était froide...Et j'ai eu mal, si mal, là, dans mon dos. C'est mon père qui a plongé, tout est allé si vite, j'avais tellement de sensations, une horrible douleur, j'ai avalé de l'eau, je ne comprenais pas ce qu'il m'arrivait...J'ai peur, Clain, j'ai peur, maintenant !
- Leigh...Il y avait des récifs, ou c'est la coque qui t'a fait ça...Tu n'as plus à t'inquiéter, tu verras, Leigh, oui, tu verras, quand tu auras ton propre navire, tu n'auras peur de rien. Ton dos, qu'a-t-il ?

Je séchai rapidement mes larmes, et me retournai, à présent dos à lui. Je soulevai mon haut blanc couvert de sable, dévoilant une peau nue et balafrée. Une cicatrice barrait toute la surface, partant du bas de l'épaule gauche. Elle continuait sa course pour se séparer en deux en atteignant la colonne vertébrale. Monsieur Clain passa lentement sa main dessus, prenant toutes les précautions du monde, comme s'il effleurait une porcelaine brisée. Je l'entendis soupirer, puis, il rabattit ma chemise blanche et me releva. Son sourire avait refait surface, éternel et patient.

- Allez gamin, si tu recommences ça, je te jure que je t'enterre vivant !

Ce fût à mon tour de rire franchement, et, contre toute attente, je le suivis volontairement dans l'eau. J'avais toujours peur, oui, j'étais toujours aussi terrifié, mais, c'était différent. Il était là, il me tenait la main, et me parlait sans cesse. Je passai presque l'après-midi à m'esclaffer et patauger à ses côtés. Quand le soir se montra à l'horizon, Monsieur Clain m'emmena chez lui comme il avait l'habitude de le faire. Je me lavai, grattant le sel qui collait mes cheveux noirs, et m'assis à ses côtés devant sa large cheminée. Il semblait méditer en détaillant les braises surmontées de ces petites couronnes orangées que formaient les gerbes de flammes. Je me rapprochai un peu de lui, et commençait à parler.

- Monsieur Clain...J'ai quelque chose à vous demander. On m'a dit que vous vous étiez proposé vous-mêmes de vous occuper de moi, est ce que...
- C'est vrai, me coupa-t-il. Tu veux savoir pourquoi Leigh ?
- Je veux savoir, oui.
- J'avais un fils, un jeune garçon. Vous vous ressembliez comme deux gouttes d'eau.
- Il est parti ?
- Les pirates l'ont emmené.
- Est ce que vous l'avez cherché ?
- Oh, oui, je l'ai cherché...Pendant longtemps...Et je l'ai trouvé, Leigh, je l'ai trouvé !

La folie mêlée à la rage flottait à présent dans son doux regard. Il avait tapé du point sur son gros fauteuil. C'était difficile à discerner, mais j'étais persuadé qu'il serrait les dents derrière son masque de franchise. Ses yeux se firent brillants, et, bientôt, de grosses larmes roulèrent sur son visage. Je ne voulais pas voir Monsieur Clain comme ça, triste, si chagriné, pour rien au monde. Je me maudis aussitôt de le lui avoir demandé. Je sentais d'ici que de douloureux souvenirs affluaient dans son coeur, si près, mais insaisissables. Il continua, fulmimant de dédain.

- Tu veux savoir où je l'ai retrouvé, hein ? Il était là...Si près...Bon sang ! Il était au bout d'une corde, Leigh...Au bout d'une corde...On lui avait accroché une planche autour du coup, il y avait marqué "Vengeance"..."Les Corsaires sont des vendus"..."A bas la Royauté"...Je voudrais savoir, moi, pourquoi mon fils a fini comme ça.
- Monsieur Clain...Je suis désolé !

Il passa un bras autour de mes épaules. Je l'entendis essuyer ses larmes rageuses un instant, puis il se leva, les nerfs à fleur de peau, et attrapa brusquement son sabre accroché au mur merveilleusement décoré. Mon grand ami se tourna ensuite vers moi, un feu infini brûlant dans ses iris.

- Leigh, nous partons.

Troisième chapitre.



Épilogue

Le soleil s'était déjà levé dans la voûte céleste. La tête penché vers les vagues, accoudé sur le bastingage, je détaillais patiemment les petites vaguelettes qui s'entêtaient à vouloir faire chavirer mon fidèle galion. Je repoussai mes cheveux noirs en arrière, et opta pour la vision calme et éternelle du ciel, faïencé de doux nuages.

- Capitaine Ambrose ! Sa Majesté la Reine vous informe d'une nouvelle chasse. En tant que Corsaires au service de la Royauté, nous sommes..
- Assez. Levez l'ancre.
- Bien Capitaine. Vous avez entendu, on lève l'ancre !

L'équipage déploya ses voiles, et je me dirigeai à la barre, rajustant le col de mon épais manteau noir. Ce n'était jamais moi qui allait voir la Reine. Je chassais les Pirates.
Et, pour tous ceux qui me connaissaient, je suis mort sur l'île des Ouragans.


Fin du commencement. :DD
*sors*


Caractère(2 ligne complète minimum) :
La première chose que nous pouvons remarquer chez ce jeune homme, c'est qu'il est étonnamment sarcastique. Il s'est négligemment laissé envahir par ce trait de caractère désagréable, sans pour autant s'en vouloir, diriez-vous, peut être ne le remarque-t-il pas lui-même ? Néanmoins, c'est souvent une conséquente indifférence qui prend cette place, de tel qu'il semble inaccessible, renfermé sous sa carapace de givre qui ne le lâche pas d'une semelle. Il paraît vraiment difficile à cerner, à comprendre, ses faits et gestes sont souvent révocables tant il prend un malin plaisir à fâcher son entourage. Mais, cette acerbité n'est pas facile à faire apparaître, car, la plupart du temps, il ne vous adressera pas un de ses infimes regards, ceux qu'on cherche sans pouvoir les trouver, cette expression fuyarde qui sait vous éviter. Leigh a su apprécier les réponses courtes, de ce fait, il en est venu à détester la parole. Car, oui, sa voix, on ne l'entend pas souvent. Cependant, lorsqu'elle arrive à votre oreille, elle reste semblable au sifflement d'un serpent, aussi froide que les eaux de l'Arctique. Cet homme est un fin stratège, ce n'est pas le genre de personnes à foncer dans le tas sans en connaître les conséquences. Au cours de sa vie, bien qu'elle n'en soit qu'à ses débuts, il a cultivé la perversité dans son coeur. D'ailleurs, parlerions-nous de "coeur" ? Il en a un, bien sûr, chaque être vivant en possède. Mais le sien, on ne sait plus lui parler, il est comme plongé dans un puits abyssal, où, peu à peu, les mauvaises âmes se prennent à le déchiqueter soigneusement. Il ne sort plus, désormais, car, l'amour et la faiblesse, il les a rejetés. Ils sont encore là. C'est justement ça, le problème. Personne ne le connait vraiment, pas même son propre équipage. C'est devenu tellement difficile de créer des liens avec lui, que, depuis, rares sont ceux qui essaient. Il ne répondrait pas de toute façon, il est comme ça. Perspicace. Malfaiteur. Distant. Cynique. Il aime tout ce qui est sombre, la couleur en elle-même, et tous ses sous-entendus. Pour lui, la nuit est un refuge où les yeux ne le distinguent pas. Le jeune Ambrose n'est pas du genre à se laisser embobiner facilement. Alors, réfléchissons à deux fois avant d'essayer de le comprendre, et d'entrer dans ses sombres moeurs.

Physique(2 ligne complète) :
Leigh est grand. Enfin, pas trop non plus, il a la taille d'un homme de son âge, disons...Un mètre quatre-vingt-cinq ? Son corps paraît parfait, façonné par les Dieux eux-mêmes. Il n'est pas trop large d'épaules, le juste milieu, et ses muscles fermes laissent imaginer son aptitude au combat. Seulement, il possède une grande cicatrice qui fissure tout son dos, et se divise en deux à la colonne vertébrale. En plus de cette terrible balafre, son bras est cuit par la marque des pirates, qu'il tente sans cesse de dissimuler à la vue. Son visage est fin, long, une réplique masculine de sa mère. Ses grands yeux sont d'une couleur foncé, même si on y aperçoit parfois une pointe couleur noisette. Peut être est-ce un cadeau de son père. En creusant un peu plus dans ses deux perles sombres, il reste difficile d'y discerner d'agréables sentiments. La haine, la vengeance, mais la froideur par dessus tout, c'est ce qui nage dans ses pupilles ravageuses. Les traits de son visage sont fins mais perceptibles, autrefois, ils étaient aussi doux que ceux de sa mère, mais, au cours de sa vie, ils furent forgés un peu plus par la rage et le désespoir. Sa bouche elle, ne sourit quasiment jamais. Elle reste droite, aussi glaciale et distante que le reste de sa face encadrée de longues mèches foncées. En effet, ses cheveux noir de jais, bien que coiffés souvent, s'entêtent à former quelques épis qui, malgré lui, lui rendent un air charmant. En ce qui concerne ses vêtements, il est toujours accompagné d'un long manteau traînant jusqu'au sol, noir à col relevé, veste qu'il semble ne jamais quitter. Pour le reste, il met toujours des chemises à manches larges, des pantalons noirs, et des bottes de la même couleur. Comme arme, il garde ce sabre solide et raffiné, offert par Monsieur Clain, son ancien tuteur, et un pistolet, arme à distance qui paraît indispensable. Bien sûr, il cache quelques autres armes sur lui, comme des poignards ou autres choses utiles. Nous ne sommes jamais à l'abri du danger. L'aura ténébreuse qui semble s'émaner de lui nous pousse souvent à vouloir le connaître, mais, les regards de givre pur qu'il lance à tout rompre nous feront sans doute détourner le regard. Sans vouloir le vanter, Leigh Ambrose est un bel homme.

Rêve : Ce n'est pas comme s'il allait le dire si facilement.

Craintes : La peur est le premier ennemi dont il faut savoir se débarrasser.
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Derrière ton écran !

Toi!!♥

Prénom : Vous êtes bien curieux. Johanna.

Age : 15 ans.

Pays : France.

Fille ou gars? : Fille.

Ton pseudo ou puf : Le Jokker.

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Le Forum !

Comment le trouve tu?Note le sur 5! : 3/5. J'aime le concept. Il fait ses débuts.

Phrase/code du règlement : a désoler comme on est tous mort il n'est plus la =)

Comment a tu découvert le fow? : Pub.

Autre chose a dire? : À l'abordage ! x.x *sors*


Pour se rapporter à son rang et audit bateau, étant donné son caractère, son âge et ses compétences, je ne veux pas qu'il soit sous les ordres de quelqu'un, et encore moins d'une jeune femme de 20 ou 19 ans, sans vouloir vous offenser. Leigh est un homme, il a 27 ans. Le seul bateau corsaire est commandé par une femme qui n'a pas atteint ses 20 ans. Ça ne veut pas non plus dire que mon personnage est un vieux (non, heureusement). Je suis désolée mais, pour lui comme pour moi, ce serait impossible de rester bien à ma place. Donc, je fais la requête d'obtenir un nouveau galion. N'allez pas non plus vous imaginez que je fais du sexisme (je suis moi-même une fille, ça serait légèrement idiot), c'est également pour rester dans le contexte.
Et, autre chose, évitez d'exagérer sur les âges, une ou deux personnes capitaine à 19-20 ans, ça passe, mais pas tout le monde non plus...Je sais que je n'ai pas vraiment le droit de donner un avis pareil, cependant, c'est la première chose qui m'ait frappée. C'est pourquoi j'ai d'abord eu des réticences à m'inscrire.

Merci de votre compréhension.
Je finis ma présentation bientôt.